FICTION
POLITIQUE

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LA PIERRE D'ASILE
ÉLÉMENTS DU PROJET


Pierre d'asile - Place Robert-Humblot, Ornans, Franche-Comté.
Hauteur : environ 2 m / diamètre : environ 0.80 m
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D'après les archives municipales, de 1514 à 1674, Ornans, ville natale de Gustave Courbet, a bénéficié d'un droit d'asile pour ceux qui avaient commis un homicide par accident ou par autre circonstance méritant grâce. Prenant de chacun d'eux dix florins en monnaie pour leur réception. Le réfugié qui sollicitait l'asile devait probablement toucher une statuette, aujourd'hui disparue, dans la niche creusée dans la colonne qui supportait une croix. Celle-ci était érigée près du Grand pont (côté rue Pierre-Vernier). La croix a été supprimée à la révolution et la colonne a servi de pilier pour une maison au bord de la rive droite de la Loue. Elle y était encore en 1967. Après cette date, la colonne a été déplacée sur la place Robert-Humblot", en face du musée Courbet, de l'autre côté de la Loue.
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PROJET​
- Acquisition d’1 m2 de terrain dans différentes villes en vue de l’érection de pierres d’asile sur le modèle d’Ornans. Les demandeurs d'asile seraient invités, lors d’une cérémonie proche des parrainages républicains, à venir poser la main dans la niche de la pierre. Le rituel serait à la fois symbolique et déclaratif/performatif.
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- Courbet aurait pu en être usager, accusé à tort d'avoir fait tomber la colonne Vendôme, et condamné à en rembourser les frais de reconstruction >>